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Compliance officer : une fonction qui prend du poids dans les entreprises

Comment a évolué la fonction compliance ces dernières années ? Les domaines traités par les compliance officers se sont-ils diversifiés ? Le cabinet Deloitte France s’est emparé de ces questions et vient de publier les résultats de la 3e édition de son enquête « Synergies et transversalité de la Compliance au sein des organisations françaises ».


Des domaines émergents 


Premier enseignement important : les sujets classiques comme l’anticorruption et l’éthique des affaires sont majoritairement traités par l’ensemble du panel (70 %*). Toutefois, des domaines émergents ont récemment pris de l’importance et sont entrés dans ses attributions : les droits humains (61 %), les sanctions internationales et les embargos (43 %) et l’export control (35 %).


Les domaines dont les fonctions compliance sont en charge


Pour la majorité des répondants, la compliance est la seule responsabilité de l’équipe. Pour les autres en revanche, l’équipe compliance a également en charge le juridique, l’audit, le contrôle interne ou encore les risques.

Et quelles sont les missions concrètes exercées par le compliance officer ? En haut du classement, figurent :

  • la formation / la sensibilisation sur les différents domaines (100 %),
  • l’élaboration des politiques et procédures (91 %),
  • le reporting au top management (91 %),
  • l’accompagnement et le conseil (83 %).

Au contraire, le reporting externe (39 %), le reporting aux métiers (35 %) et le reporting aux filiales (17 %) restent plutôt en marge.


Domaines transverses : la gestion des risques en tête


Certaines de ces activités permettent au compliance officer de créer de nouvelles synergies avec les différentes fonctions de l’entreprise. En particulier : l’élaboration des politiques (83 %), l’évaluation des risques (78 %), le contrôle interne et la formation (52 %). Concernant les domaines traités de manière transverse, c’est la gestion des risques liés aux tiers qui est en tête (65 %), la lutte anticorruption (57 %), la protection des données (57 %) et la lutte contre la fraude (39 %).


Les interactions avec les autres fonctions


En revanche, la protection de l’environnement (39 %) et les droits humains (35 %) sont encore peu concernés par cette transversalité, souligne l’étude.

Alors, comment améliorer la transversalité de la fonction compliance au sein des entreprises ? Pour le panel interrogé, qui considère majoritairement que les travaux sont encore trop réalisés « en silo », l’action de la direction générale et la transformation de la gouvernance feront partie de la solution. Sont également cités le développement de projets communs, la mise en place d’outils communs ou encore l’automatisation de certaines tâches.

 

Leslie Brassac

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