Le Club des juristes a récemment publié un rapport intitulé « Promouvoir les enquêtes internes en France : un levier de compétitivité et de souveraineté judiciaire ». Parmi les sept propositions formulées, deux se démarquent particulièrement : l'absence de création d'un cadre strict pour les enquêtes internes et le renforcement du rôle de l'avocat dans ces processus. Ces propositions ont été discutées lors d'une table ronde organisée par le think tank le 17 juin, suscitant des réactions variées.
La proposition de ne pas instaurer un cadre strict pour les enquêtes internes semble avoir recueilli un large consensus parmi les participants à la table ronde. L'idée est de laisser une certaine flexibilité aux entreprises pour mener leurs enquêtes, en s'adaptant aux spécificités de chaque situation. Cette approche vise à éviter une rigidité qui pourrait entraver l'efficacité des enquêtes et à encourager une culture de la conformité proactive.
En revanche, la proposition de renforcer le rôle de l'avocat dans les enquêtes internes a suscité des interrogations. Certains participants ont exprimé des préoccupations quant à l'indépendance des enquêtes si les avocats, souvent perçus comme défenseurs des intérêts de l'entreprise, jouent un rôle central. D'autres ont souligné l'importance de l'expertise juridique pour garantir la conformité légale et éthique des enquêtes.
Le rapport du Club des juristes met en lumière des enjeux cruciaux pour l'avenir des enquêtes internes en France. Si l'absence de cadre strict semble être une voie prometteuse pour favoriser l'efficacité et l'adaptabilité, le débat sur le rôle de l'avocat reste ouvert. Les entreprises devront naviguer entre ces propositions pour optimiser leurs pratiques d'enquête.
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